Le Sentier Jozef Pyrz, chemin des 10 paroles d’Alliance

À l’occasion de leur rencontre avec Guy Dermond, un prêtre Salésien de Don Bosco dont la vocation est l'éducation des jeunes, les Reslinger ont découvert une interprétation des Dix Commandements rebaptisés les Dix Paroles d'Alliance.
Liés d'amitié avec Jozef Pyrz depuis de nombreuses années, les Reslinger lui commandent dix sculptures en grès des Vosges afin d'illustrer ces Dix Paroles d'Alliance. L'artiste polonais étudie le texte et travaille à la création de ces œuvres monumentales qui seront installées sur le lieu-dit Grosser Garten à Schorbach. C'est l'acte de naissance du Centre d'Arts de Schorbach, le bâtiment n'étant à l'époque pas encore sorti de terre. C'était en 2008.
Pour chaque parole, en complément des textes disponibles aux pieds des sculptures, vous découvrirez comment Jozef Pyrz la considérait. Ce sont ses propres mots que vous allez entendre.

« Ici, je représente Dieu dans le sens vertical comme une sorte d'onde, avec un visage qui nous suggère que Dieu n'est pas une puissance inconnue mais bien une personne. »
Le bloc de gauche et ses vagues est une représentation de la Mer Rouge. C'est le sens même de la première parole, celle d'une sortie littérale de l'esclavage par le Peuple Hébreu, sous la conduite de Moïse, mais plus largement, celle du destin de l'Humanité de ne jamais tomber en esclavage.
La première parole se termine par une proposition universelle : " … qu'aucune idéologie, qu'aucune religion, ne vienne endormir ni exploiter les consciences."

« Chaque être vivant reçoit un appel à la vie. Mais parfois, nous souhaiterions que l'autre n'existe pas. Toutefois, nous n'avons pas le droit de détruire la vie de l'autre. Pour illustrer ceci, j'ai sculpté deux figures paraboliques : une parabole qui vient d'en bas, symbole d'éternité. Et une autre qui vient d'en haut. Lorsqu'elles se rencontrent, il y a la vie. Et cette vie doit être défendue et protégée ».

« Ici, je te parle de : « tu ne voles pas, tu ne prends pas ce qui appartient à l'autre ». Le bâton que l'on tient comme notre bien est ici le symbole de possession. Plutôt qu'une interdiction du vol, je propose de travailler en commun pour le bien de chacun ».

« La Parole 4, c'est le jour du Seigneur. Tu travailles pendant six jours et le septième, tu te libères de ton travail et tu essayes de communiquer un peu plus avec moi, par la fête. Avec cette sculpture, on se retrouve dans la joie, autour d'une table, dans une danse, dans un moment de création. »